Pour éviter de retomber dans l'emphase précédente, ce pompeux style auprès duquel l'écriture de Bloy fait figure de "bleuette people", un simple mot pour rappeler mon existence aux très rares téméraires qui viendraient s'aventurer sur mon Pluton... Peu prolixe sur la toile, je me rattrape devant mon traitement de texte, je pixelise page après page. D'autres signes, bientôt.

J’ai effacé les premiers textes de ce blog car ils ne correspondaient pas à ce que je voulais dire.
Je n’ai pas trouvé le ton et le style du blog qui auraient permis de rendre intéressante sa lecture et, par extension, de servir mon travail d’écriture.

Je suis, en fait, resté dans l’esprit du précédent blog qui ne répondait pas à la même exigence. Sexe et Commerce était un compte-rendu divertissant de mes rencontres et de mes prouesses sexuelles et, même s’il était quelque fois un peu grinçant, son cynisme était finalement assez soluble dans l’esprit de la littérature contemporaine. Il n’était aucunement transgressif. 
Le roman que j’écris actuellement prend du recul par rapport à ce rôle de « séducteur ». Il l’intègre dans une histoire, romance le personnage principal et l’entoure d’autres personnages, inspirés par des proches ou directement arrachés de mon imaginaire.
Le roman n’a pas pour but de valoriser des compétences de séduction, de lister des conquêtes féminines ou de donner des conseils sur la pratique du sexe à plusieurs. Il décrit des comportements de séduction, associés à des modes de consommation. Mais au-delà de la critique nécessaire de la marchandisation des rapports, je souhaite poser les questions suivantes : Que devient l’Occident ? Combien de temps l’homme européen va-t-il encore se vautrer dans la boue de l’abattoir sans entrevoir la « solution finale » qu’on lui destine ? Sommes-nous tous condamnés à devenir des marchandises ?

Je rentre dans la phase d’écriture de mon livre qui ne permet pas de me disperser. C’est pour cela que j’arrête momentanément le blog.

A très vite !